
Notre tour en Cévennes : 312 km à travers les massifs du Parc national des Cévennes !
Notre récit de voyage
VOYAGESVÉLO
L'équipe sente
8/24/202216 min read
Un récit de Caroline et des images d'Antoine...






Bientôt la photo en argentique de nous deux viendra compléter ce triptyque...
Sommaire
Avant-propos : nos 3 principes de voyage
Introduction
Carte : nos tracés à travers les cinq massifs du Parc national
Le voyage
Jour 1. Saint-Paul-la-Coste - Saint André-de-Lancize par les Vallées Cévenoles
Jour 2. Saint-André-de-Lancize à Le Pont-de-Montvert par le Mont Lozère
Jour 3. Le-Pont-de-Montvert à Rouffiac
Jour 4. Rouffiac à La Malène par les Causses-Gorges
Jour 5. La Malène à Meyrueis par le Causse Méjéan
Jour 6. Meyrueis à l'Espérou par le Mont Aigoual
Jour 7. L'Espérou à Saint-Paul-la-Coste
Mot de conclusion
Notre équipement de voyage
Les parties et sous-parties du sommaire sont cliquables
Avant-propos
Avant de commencer la lecture de notre parcours, avant tout voyage, et particulièrement dans un espace protégé, veillez à vous renseigner sur les réglementations, toutes différentes d'un parc à l'autre !
Retrouvez celles du Parc national des Cévennes ici.
Principe n°1 : Respecter toute réglementation au bénéfice de l'environnement
Principe n°2 : Voyager essentialiste !
L'objectif est bien d'être essentialiste et non minimaliste, c'est-à-dire détenir l'unique équipement qui nous est à tous indispensable ainsi que de l'équipement supplémentaire qui vous est indispensable à vous.
Voyager à vélo essentialiste, c'est surtout mettre de côté toute charge mentale sur ce qu'on détient sur soi et de pleinement profiter de qui nous entoure.
Voyager à vélo nous impose inéluctablement un équipement de voyage limité. Néanmoins nous sommes vite tentés à le charger.
Les "au cas-où" arrivent vite ! Alors pensez à charger les indispensables en premier. Une fois votre vélo/bagage chargé, votre choix se fera ainsi plus rapidement sur les objets sur lesquels vous doutiez déjà.
De notre côté, nous avons réfléchi ces essentiels au travers de 5 catégories de la maison : la cuisine, la chambre, la salle de bain, le "dressing", le coin "secours" santé & vélo (catégorie à absolument ne pas négliger !).
Pour en savoir plus allez voir la rubrique dédiée en bas d'article ou ici.
Voici nos 3 principes pour un voyage durable
Principe n°3 : Lâcher prise et vivre l'instant présent !
Deux principes en un nous dirait-on... mais deux principes intrinsèquement liés.
Lâcher prise est primordial surtout quand on ne sait pas trop où l'on va dormir... un camping... un bivouac... chez l'habitant ? Mais aussi sur ce qu'il pourrait se passer... un accident... une crevaison... un mauvais temps...
Vivre l'instant présent nous permet de profiter ! Et si d'aventures arrive un imprévu, ce sera parfois l'un des souvenirs que nous nous rappellerons le plus ! Je pense fortement à deux de nos péripéties que nous vous racontons dans notre récit...


Introduction
Nous espérons que notre récit vous fera voyager et vous donnera l'envie de partir découvrir nos nombreuses richesses alentours.
Nous étions quelques semaines avant le départ. A l'approche de nos congés, nous avions envie d'air frais sous ces fortes chaleurs de fin d'été. Nous ne voulions pas partir loin pour si peu de jours. Après de nombreux mois à raconter les beautés des Cévennes, Antoine m'a proposé de sillonner les paysages du Parc... à vélo !
C'est à bord de mon vélo électrique hollandais que j'ai accepté avec joie la proposition ! Nous nous sommes organisés afin de s'arrêter régulièrement pour charger la batterie tout en profitant de se reposer et de manger.
A travers Causses, Gorges et Monts Cévenols, nous avons parcouru 312 km malgré les fortes chaleurs de fin d'été en fond de vallée. Ce n'était que partie remise lorsque les magnifiques paysages se sont dessinés devant nous.
Aucune route ne s'est ressemblée, aucun arbre, aucune rivière, aucun sommet.
Jour 1.
Saint-Paul-la-Coste à Saint-André-de-Lancize
41,5 km - 1 100 m de dénivelé positif
9h00. Saint-Paul-la-Coste. Le départ
Les derniers check-up faits, nous décollons en direction du col d'Uglas. Nous savourons cette première ascension très familière avant d'entamer de nouveaux chemins. Cette journée s'annonce plus qu'ensoleillée, sous un soleil de plomb en ce vendredi 26 août 2022. Nous avions déjà hâte d'être au sommet du Mont Lozère pour embrasser l'air frais.
Qui dit profiter de l'instant présent, dit savoir patienter et admirer les paysages malgré la chaleur pesante annoncée. Et profitons encore l'ombre que nous offrent les arbres...




Premier arrêt à Sainte-Etienne-Vallée-Française, petite commune d'un demi-millier d'habitants au charme architectural typique des Cévennes. Premier essai de chargement de ma batterie... la borne en a dit autrement !
Nous filons alors vers Saint-Germain-de-Calberte.
Calme et paisible en cette fin de saison estivale, Saint-Germain s'offre à nous le temps d'un pique-nique et du rechargement de ma batterie de vélo sur la borne prévue à cet effet.
Deuxième et dernière lancée en direction de notre bivouac du soir près de Saint-André-de-Lancize.




C'est au détour de la route principale, près d'un GR balisé que nous déposons bagages en toute intimité. Premier essai bivouac que nous n'oublierons pas... Au milieu de la nuit nous réveillent plusieurs sangliers à quelques mètres de notre bivouac... C'est dans un silence que nous attendons sagement leur départ, légèrement tétanisés (surtout moi), dans la crainte que l'un d'entres eux ne se prennent les pattes dans les tendeurs de la tente.


Jour 2.
Saint-André-de-Lancize à Le-Pont-de-Montvert
29,8 km - 680 km de dénivelé positif
Au petit matin après un réveil en douceur par l'éveil de la nature, comme à notre habitude lors d'un bivouac, nous rangeons notre équipement, chargeons nos vélos prêts à partir. Petit-déjeuner fait, nous redécollons... cette fois-ci en direction du Mont-Lozère !
Si vous saviez notre excitation en apercevant enfin ces montagnes "pelées" aux milles richesses de biodiversité !


Cette route est longue et périlleuse pour les mollets. Ma batterie s'impatientait beaucoup de notre arrivée au village du Pont-de-Montvert. Après une très dure et dernière ascension rejoignant la départementale, la descente est notre récompense.
Pleine gratitude à Antoine qui m'a encouragé sur cette dernière rude ascension ! J'étais prête à poser bagages à 11h00 du matin par épuisement psychologique et physique de cette chaleur épouvantable.


C'est comme si le village, grouillant de monde, nous sourit à notre arrivée ! Le-Pont-de-Montvert semblait nous accueillir à bras ouverts.
Nous profitons pleinement de notre arrivée à 13h00 pour manger en extérieur dans un restaurant. Quand on pique-nique froid, trois repas par jour, un plat chaud est finalement le meilleur des plaisirs gustatifs !
Le soir, après un second petit plaisir.. pizza au menu.. nous finissons cette belle journée chaude au bord du Tarn.
Ce soir, nuitée au camping.


Jour 3.
Le-Pont-de-Montvert à Rouffiac
57,61 km - 1 130 m de dénivelé positif
Petit rituel de voyage que nous n'avons pu nous offrir la veille au réveil de notre bivouac, après pliage des bagages, nous passons à la boulangerie du village pour embarquer quatre pains au chocolat.
A déguster après une petite demi-heure d'ascension de vélo... pour se régaler et profiter du panorama.
Nous voici partis pour le Mont Lozère !


Depuis Le-Pont-de-Montvert


Les paysages de hauts plateaux aux douces courbes se dessinent enfin.
Entre forêts et pelouses, les chaos granitiques sont délicatement posés.
Les pâtures parfument ces paysages.
Ça y est, l'air frais et parfumé que nous attendions est là !
Un cheval, vivant sa meilleure vie, nous accueille lors de notre petit-déjeuner.




Voyez-vous ce beau panorama ci-dessous ?
C'est devant lequel j'ai soigné Antoine !
Dans l'objectif de figer ce paysage dans la pellicule juste au bord de la route, Antoine marche et s'enfonce dans la terre.
Nous le savions qu'ici, sur les plateaux, il est fréquent de rencontrer des paysages semblant enherbés mais finalement recouverts de "faux trous" tels des tourbières.
Antoine s'enfonce, bascule et tombe légèrement en contrebas au contact des barbelés des vaches.
Je remonte son vélo. Puis lui. Et me voilà à sortir la trousse de secours !
Finalement, plus de peur que de mal.
Ce fort moment marque une seconde fois l'importance du soutien mutuel en voyage. Remonter le moral. Sortir d'une situation délicate l'autre...




Après cette péripétie, en avant vers le col de Finiels !
Arrivés au sommet on savoure la fin de cette belle ascension parmi décors du Mont Lozère.
Une photo dans l'argentique et nous repartons en direction du Bleymard.
A vive allure, l'air frais nous pénètre jusqu'à l'os, on n'hésite pas à remettre une couche sur nous pour notre plus grand plaisir !
Le sentiment de liberté est immense, nous n'entendons rien aux alentours.
Notre seule préoccupation : rouler droit et absorber les paysages dans nos mémoires.


Bien arrivés au Bleymard, nous profitons de la civilisation pour recharger mon vélo électrique à une borne et faire le plein en nourriture !
Pendant le chargement, et pour notre plus grand bonheur, nous profitons de faire quelques parties de jeux de société.
Oui ! Cela fait absolument partie de notre essentialisme de voyage !
Fous rire garantis et de nouveaux souvenirs à garder en mémoire.
Notre carte de voyage : le meilleur plateau de jeu de tous les temps. Et sur lequel la chance est de notre côté !


Batterie chargée. Ventres pleins. Nous repartons en forme en direction de Lanuéjols. Sur le chemin, nous passons le château de Saint-Julien-du-Tournel et comme prévu, nous faisons un détour pour aller découvrir un village très singulier : Auriac.
Je crois n'avoir jamais autant été émerveillée par un tel village au charme si brut et simple.




En direction de notre destination, nous traversons la forêt domaniale de La Loubière et celle de Mende. Leurs sapins sont gigantesques ! En vélo, nous paraissons minuscules. Première sensation étrange de notre "petitesse" dans ce vaste monde.




Lanuéjols nous voilà, dans l'espoir de pouvoir bivouaquer, nous sillonnons les petits chemins à la croisée des GR (seuls lieux autorisés). A défaut d'un endroit idéal, quelques minutes avant sa fermeture, nous appelons le camping municipal de Rouffiac pour demander une place.
Nous roulons quelques kilomètres accompagnés du coucher du soleil. Le gérant nous accueille et nous explique que nous ferons les formalités le lendemain sans souci. Pleine gratitude à cet homme rempli d'hospitalité.
Jour 4.
Rouffiac à La Malène
37,3 km - 510 m de dénivelé positif
Au lendemain, après avoir pris quatre pains au chocolat à la boulangerie de Rouffiac que nous mangerons plus tard, nous décollons en direction de Balsièges.
Notre première et grosse ascension de la journée. Je finis par croire que nous aimons commencer nos journées par un bel effort avant de déjeuner ! A mi-chemin de l'ascension, premier pain au chocolat bien mérité.


Nous nous hissons sur le causse sauveterre après 300 m de montée.
Au sommet, nous dégustons notre second pain au chocolat !
Enfin repartis, nous laissons Sauveterre derrière nous et nous nous lançons sur la belle descente en direction de Sainte-Enimie !
Cette route est magnifique ! Comment nous émerveiller en l'espace de quelques instants. Les gorges s'offrent à nous tout à coup. A vélo, le sentiment d'immensité nous embrasse une seconde fois de plein fouet. Et ce n'est pas la dernière.


Nous arrivons sur Sainte-Enimie. Nous profitons de pique-niquer près de la source de Burle à l'eau profonde turquoise. Un site magique et mystique.
Après une belle pause méritée, nous filons vers La Malène, sillonnant les gorges du Tarn.
Arrivée au village, nous trépignons d'envie d'aller se rafraîchir dans le Tarn. Une longue pause que nous profitons allègrement par cette étape déjà terminée.
Jour 5.
La Malène à Meyrueis
34,9 km - 690 m de dénivelé positif
N'est-ce pas le jour auquel nous attendions le plus ?
Pour ma part, je m'impatientais à l'idée de parcourir le Causse Méjéan à deux roues !
Nous commençons par la seule et l'unique grosse ascension de la journée.




En 4 km nous grimpons les 400 m et nous nous hissons sur le Causse Méjéan. Le sourire jusqu'aux oreilles, nous savourons le pain au chocolat : ultime plaisir de l'arrivée au sommet !




Evidemment, sur notre itinéraire, nous tentons d'observer les chevaux de Przewalski. Ce léger regret de leur absence nous donne déjà l'envie d'y revenir !


Le Causse Méjean traversé, commence la descente vers les gorges de la Jonte. Une énième sensation de liberté et de notre caractère si minuscule face à ce qui nous est offert devant nos yeux. S'élevant vers le ciel d'une telle légèreté et grandiosité, Antoine comprend à cet instant mon sentiment tant partagé les mois précédents !


Arrivés au fond des gorges, nous rejoignons Meyrueis pour quelques courses avant de s'arrêter au camping municipal.
Ce camping est génial ! Une aire pour enfants au milieu à la vue des parents. La Jonte qui coule à quelques mètres des emplacements.
Et le meilleur dans tout ça... Le camping proposait la réservation de pains au chocolat !
Cette journée se termine ainsi..
Jour 6.
Meyrueis à l'Espérou
33,43 km - 900 m de dénivelé positif
Au petit matin, vélos chargés et pains au chocolat récupérés, nous repartons en direction cette fois du Mont Aigoual !
Premier petit arrêt en bord de route pour entamer notre premier pain au chocolat !
Sur le chemin, nous profitons de faire un léger détour à Gatuzières pour nous arrêter aux brasseurs de la Jonte. Non pas pour acheter de la bière mais de la limonade ! Venez les découvrir ! Ils ont une terrasse pour celles et ceux souhaitant se désaltérer sur place. Pour notre part, nous prévoyons de la déguster au col du Perjuret pour notre pique-nique !




C'est au col de Perjuret que nous décidons d'immortaliser avec notre argentique notre moment pique-nique avec vue, limonade à la main. Pas même nous n'avons encore sorti ces photos !!
Nous redécollons pour le Mont Aigoual où les sapins apparaissent peu à peu. Une impression de nature assez sauvage nous envahit, avec forêts épaisses et denses.




Arrivés à l'observatoire du Mont Aigoual, nous profitons de l'air frais avant de repartir pour terminer notre journée à l'Espérou.
Nous nous arrêtons à la borne électrique de l'Espérou. Le temps de la charge nous pique-niquons non loin dans un pré.
A notre surprise la borne s'était éteinte peu de temps après que nous l'avions quitté !
Faute de chargement, nous filons au camping de l'Espérou.
Petite anedocte.. Le soir nous décidons de manger nos deux boîtes de thon à la tomate que nous rangeons soigneusement à l'extérieur de la tente avant de les jeter le lendemain aux poubelles sur la route.
Dans la nuit, nous nous réveillons par un petit clinquement de fer. Nous surprenons un petit hérisson lécher une boîte ! Pas le temps d'attraper la boîte qu'il l'embarqua avec lui. C'est au lendemain matin que nous récupérons la boîte un peu plus loin, clean prête à être jetée !!
Jour 7.
L'Espérou à Saint-Paul-la-Coste
77,01 km - 960 m de dénivelé positif
Nous voilà à notre dernier jour. Oui un long parcours nous attendait avec ces 77 kilomètres.
C'est un choix un peu de dernière minute à l'approche d'un bel épisode cévenol que nous ne souhaitions pas avoir lors d'un prochain bivouac. Nous décidons donc de rentrer pour ce jeudi soir.
Voici les trois belles dernières images de notre parcours.






Mot de conclusion
Un petit mot de conclusion pour vous dire tout simplement merci.
Merci de nous avoir lu jusqu'ici.
Merci à celles et ceux qui nous encouragent dans nos aventures.
Merci à l'inconnu qui nous a rendu un merveilleux voyage.
Enfin merci à Antoine, sans qui ce périple ne serait jamais arrivé.
Clap de fin de cette belle aventure.


Notre équipement de voyage
Comme expliqué plus-haut, l'objectif est bien d'être essentialiste et non minimaliste, c'est-à-dire détenir l'unique équipement qui nous est à tous indispensable ainsi que de supplémentaires qui vous est indispensable à vous. Voyager à vélo essentialiste, c'est surtout mettre de côté toute charge mentale sur ce qu'on détient sur soi et de pleinement profiter de qui nous entoure.
Voyager à vélo nous impose inéluctablement un équipement de voyage limité. Néanmoins nous sommes vite tentés de le charger.
Les "au cas-où" arrivent vite ! Alors pensez à charger les indispensables en premier. Une fois votre vélo/bagage chargé, votre choix se fera ainsi plus rapidement sur les objets sur lesquels vous doutiez déjà.
De notre côté, nous avons réfléchi ces essentiels au travers de 5 catégories de maison qui :
La cuisine
Une demi-bento avec le nécessaire de couverts pour 2 personnes
Quelques sacs vrac fins idéaux "multitâches" (achat des légumes du jour...)
Plus de 2L d'eau dans nos bidons. Le meilleur est le format XL de Décathlon transparent ! Il est léger et ne réchauffe pas l'eau.
En période estivale et pour un voyage d'une semaine, nous avons choisi de partir sans réchaud, et donc sans casserole de camping. Nous nous sommes alors permis 2-3 petits repas chauds en soirée après l'effort, la meilleure récompense (pizza, petit resto...).
La salle de bain
Un nécessaire de toilettes... et qui dit nécessaire... le minimum ! Brosse à dent, un shampoing et savon solides (zéro risque de catastrophe dans les bagages !), serviette en microfibre, brosse à cheveux, coupe-ongle si voyage long.
La chambre
Un matelas et un duvet de qualité : tous deux chacun des duos pour être comme à la maison ! En rajoutant évidemment notre tente et deux lampes frontales !
Le dressing
Trois paramètres sont à prendre compte : la météo prévue, la durée du voyage et le type de vêtement.
Ici, il prévoyait chaud et ensoleillé. Nous avons privilégié les vêtements légers et surtout respirants, tout particulièrement sur des matières naturelles comme le lin et la laine fine de mérinos. Ces tissus nous permettent de porter le vêtement jusqu'à deux-trois jours en fonction de la chaleur, sans odeur conservée à l'inverse du polyester. Un vêtement de pluie suffisait et une polaire. Le petit linge en matière naturelle également. Vous pouvez diminuer leur nombre si vous prévoyez de laver à mi-parcours du voyage.
Enfin, 2 paires de chaussures chacun : des baskets plates, souples et en tissu (telles que des bonnes vieilles converses pour moi !) et des Birkenstock (double lanière pour ma part que j'ai pu porter même en faisant du vélo sous ces fortes chaleurs !).
Le coin "secours"
Une trousse de secours de santé avec le nécessaire uniquement mais obligatoire !!! Pince à épiler, sparadrap, compresse, antisceptique, petit ciseau.
Une trousse de secours de vélo : chambre à air, pompe vélo, outillage de réparation
Quel a donc été notre indispensable supplémentaire pour nous ?
Le nécessaire de photo pour Antoine.
Une carte du Parc déjà pimpée avant le départ ! campings notés... bornes électriques...
Une bâche vélo pour les protéger (tout particulièrement pour le mien, et leur permettre une totale discrétion en bivouac).
Quelques jeux de société de poche ! The Game... un lot de 5 dés et notre grille effaçable pour le Yam...
Au prochain voyage, nous pourrons nous permettre de rajouter un carnet et 3 feutres pour Caroline !

