
Escapade de Saint-Paul-la-Coste par l'Escoudas et le col d'Uglas
Une boucle de 14 kilomètres à réaliser à pied au départ du village de Saint-Paul-la-Coste, en passant par l'Escoudas, le col d'Uglas puis plusieurs hameaux de Mialet sur le versant nord.
ESCAPADESRANDONNÉE
L'équipe sente
8/24/20226 min read



Sommaire


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Introduction
Enfin nous nous retrouvons ! Après de nombreux jours écrasés par cette lourde chaleur estivale, il nous tardait de repartir à la découverte de notre nouvelle terre d'accueil (depuis plus de 2 mois déjà !) : Saint-Paul-la-Coste. Ce petit village cévenol a donc de nouveau été notre départ un peu "à domicile" pour cette nouvelle escapade. Comme d'habitude, vous retrouverez tous les détails plus "techniques" sur notre compte Komoot. Ici, nous vous raconterons nos rencontres faites sur le parcours et nos impressions. Sachez-que ce parcours est d'un niveau intermédiaire, voire même impossible pour certaines personnes selon nous, en particulier celles et ceux pouvant souffrir des genoux ! Nous vous expliquons tout cela plus-bas.
I - Depuis le village, en passant par l'Escoudas, le col d'Uglas puis plusieurs hameaux
Dès un semblant de réelle fraîcheur très tôt un matin, nous nous sommes motivés à partir randonner toute la matinée. 7 h fût notre départ. Komoot nous programmait entre 3 et 4 heures de marche en fonction de nos temps de pauses. L'horaire était parfait pour rentrer sous les coups de midi au maximum, avant que le soleil ne soit au zénith. Nous avons souhaité réaliser la crête de l'Escoudas puis la descente de la vallée versant nord afin de profiter au maximum de la fraîcheur sur les hauteurs et de l'ombre dans la vallée ombragée par les arbres.


La première portion à réaliser était le village jusqu'à l'Escoudas, culminant à 656 m d'altitude et offrant une vue panoramique sur les Cévennes. On apprécie particulièrement ce morceau et même pour un petit aller-retour de routine car il accueille de nombreux insectes. Libellules... Papillons de diverses espèces... Lézards...
Cette fois-ci, très certainement de part la longue canicule subie, toute cette petite famille n'était pas trop au rendez-vous. Nous avons profité de ce que la nature nous offrait alors : les brebis sur les hauteurs du hameau de Fontane, ainsi que de la vue qui se dessinait sur la vallée au fur et à mesure que l'on montait.
Arrivés au sommet, nos regards se plongèrent dans cette immensité cévenole. Nous parvînmes à discerner entre les chênes verts Anduze avec ses deux rochers dessinant la Porte des Cévennes, le Mont Lozère et le Mont Aigoual.






Vue sur Anduze, Porte des Cévennes
Vue sur le Mont-Lozère


Longeant le sentier emprunté par le GR 44D, le GR 70 (chemin du Stevenson) et le GRP Tour de la Vallée du Galeizon, un site rocheux particulièrement surprenant nous arrêta. Cette grosse masse rocheuse fissurée par l'érosion. C'est ici que nous mettons en garde celles et ceux souffrant de problèmes aux genoux car il faut parfois se hisser fortement.


Marche sur les rochers
Après cette portion délicate et surprenante, le sentier s'est continué par une pente très raide, rejoignant l'antenne, culminant à 669 mètres d'altitude. Ce fut un petit semblant de souvenir d'une ancienne escapade... Mialet !


Fort dénivelé sur certains passages


Descente jusqu'à la table d'orientation
Arrivés au point de croisement de ces 4 sentiers, nous avons pris la seconde à gauche en direction du col d'Uglas, un sentier non balisé mais ressemblant à une piste large et agréable en pente douce.
Quelques centaines de mètres plus loin, un panneau nous a orienté vers une table d'orientation. Cette table nous a permis de localiser de nombreux sites naturels : le Mont Lozère, le Mont Aigoual, Le Pic Saint-Loup et bien d'autres.
Arrivés au col d'Uglas, nous avons longé sur quelques dizaines de mètres la route en direction de Saint-Paul-la-Coste. Nous sommes passés près du Hameau de Pégairolle puis celui de Raymond. Un peu plus loin, une superbe vue s'est offerte sur le hameau de Brugairolle. Passant près de vieilles ruines et d'un arbre formé de nombreux trous par un pic épeiche, notre sentier non balisé s'est continué en direction du hameau du Villaret, charmant hameau à la fois intime et intemporel. A mi-chemin, nous y avons croisé des ruines, vestiges du passé.




Hameau du Villaret
Arbre et ses nombreux trous


Oiseau de plaine et de moyenne montagne, le Geai des Chênes aime particulièrement les zones forestières et les vergers en période de reproduction. En dehors de ces dernières, il s'aventure aussi dans les milieux semi-ouverts. Au joli plumage coloré, son cri singulier assez éraillé et son gros gabarit attire très facilement notre attention. Majoritairement brun-beige tirant vers un rose pâle, on remarque bien l'oiseau en vol par ses ailes noires. Lorsque ses ailes sont refermées, on peut y distinguer un bleu vif rayé de noir. Nous avons eu la chance de tomber sur une de ces plumes bleues et de croiser cet oiseau en plein vol devant nous. C'est à la fin de l'hiver lors de la formation des couples que les geais des chênes s'entendent souvent avec leurs cri et leur chant. Paraît-il, son cri imite la buse variable afin de mettre le doute pour son prédateur, l'épervier ou l'autour. Vous ne manquerez pas de l'entendre souvent, car dès notre arrivée sur leur territoire, il prévient ses congénères de notre "intrusion" par son cri. Mais aussi, pensez à ouvrir l'œil lors de vos escapades ! Il se déplace rapidement à faible hauteur dans les arbres afin de se protéger de ses prédateurs.


Geai des chênes
(source)
C'est sous les coups de 12h30 que nous sommes arrivés à notre point de départ initial, Saint-Paul-la-Coste. La boucle était bouclée. Une belle randonnée nous mettant en jambes avant de se confiner encore un peu pour se protéger de ces nouvelles chaleurs étouffantes qui s'annonçaient à nouveau.
II - Mot de conclusion
Cette escapade nous a laissé apercevoir de surprenantes rencontres, minérales, florales et animalières. C'était la première escapade où l'on y découvrit une plume du geai des chênes de si près. C'était aussi la première escapade où l'on découvrit un tel arbre sculpté par des pics épeiche. Ces nouveaux sentiers nous ont mis en éveil constamment et avons déjà hâte de vous raconter notre toute récente escapade qui nous a valu plusieurs centaines de kilomètres à parcourir, cette fois-ci à vélo... Suite à notre prochain article...
III - Galerie de photos

















